Le Piano Aphone séduit les lecteurs et c’est un grand bonheur de lire autant de retours positifs. Je confesse avoir beaucoup appréhendé l’heure des critiques ; écrire consiste à partager ce qu’il y de plus profond en soi. Bien plus que des idées, on livre ses rêves, ses émotions, ses fêlures… L’écriture est une mise à nue. Voir son univers décrié, rejeté ou mal compris doit sûrement être douloureux. Il faudra alors faire preuve de sagesse, prendre du recul et se remettre en question sans perdre confiance ou pire le goût pour cette irremplaçable échappatoire qu’est l’écriture. Je m’étais préparé à encaisser les coups ; mais pour le moment et à ma grande surprise, mon travail est apprécié et salué ! Alors je savoure l’instant…

Je remercie tous ceux qui ont pris le temps de me donner leur avis. Leurs mots me font grandir.

La critique que je vous partage dans cet article a été écrite par la blogueuse Viou. Je vous invite à découvrir son blog littéraire.

 

Merci aux éditions Lune écarlate de cette belle découverte.

Pierre prend le train sous une brume épaisse. Il s’endort et à son arrivée, il est à la gare de Manawyddan : la gare des âmes où ils rencontrent Perhaps.

Un conte qui nous fait traverser l’univers et bien des univers artistiques. On a des références à Bach, Carmé, Mathieu Malzieu et des contes populaires.

Un univers magnifique fait d’un mélange de science fiction, de paranormal, de rêves.. Des inventions plus loufoques les uns que les autres ; des personnages tout aussi burlesques.
Côté inventions, j’ai adoré L’Anaconda Hôtel avec ces drôles d’employés et de passagers mais aussi le fameux piano aphone.

Les références artistiques donnent à cet écrit une belle profondeur, de la couleur et des senteurs … (j’ai eu faim en lisant le passage sur la chocolatière-confiseuse intergalactique) .

Une très belle découverte qui a réveillé mes émois d’enfant face à la beauté de ce conte, tout en étant un conte pour tout public.